Histoire et patrimoine

Histoire et patrimoine

Merville ayant été complètement détruite lors de la première Guerre Mondiale, elle ne comporte pas de bâtiments anciens. Par contre, elle recèle de véritables richesses du début du XXème siècle, de l’Hôtel de ville, à l’église, en passant par ses écluses, moulins, belles demeures et vertes contrées.

Plein feu sur les monuments

L’Hôtel de ville

De style renaissance, le bâtiment réalisé par l’architecte Louis Cordonnier a été inauguré le 7 avril 1929.

L’Eglise Saint-Pierre

Son architecte est Louis Cordonnier et sa première pierre a été posée le 13 avril 1924. On y découvre: deux hautes tours carrées, surmontées d’une calotte byzantine.

Son architecte est Louis Cordonnier et sa première pierre a été posée le 13 avril 1924. On y découvre: deux hautes tours carrées, surmontées d’une calotte byzantine. L’église abrite des trésors historiques et culturels: la Piéta, copie parfaite de celle du Bernin conservée dans l’église Saint-Jean de Latran à Rome; le chemin de croix, peint en 1892-1893 par Pierre de Conincq; la cuve des fonts baptismaux en pierre blanche; les orgues, récemment rénovées et bénies par Mgr Defois.

Place Brüel

L’Eglise Notre-Dame des affligés

Son histoire débute au 16ème siècle. Deux personnes trouvent une statuette représentant une vierge à l’enfant dans un fossé entre Merville et Haverskerque.

Son histoire commence au 16ème siècle. Deux personnes trouvent une statuette représentant une vierge à l’enfant dans un fossé entre Merville et Haverskerque. Elles lui construisent une niche pour l’abriter un peu plus loin, mais le lendemain, elles la retrouvent au même endroit que la veille. Le seigneur du Sart de Boulan, propriétaire des terrains, fait alors construire une chapelle au lieu même de sa découverte, faisant trôner la statuette sur l’autel. La chapelle étant partiellement détruite en 1785, elle est déplacée et conservée puis installée dans l’église dès sa construction en 1908.

Le Sart

Le kiosque

Il a été construit par les architectes Legrand, Bedu et Gruson. Il s’est vu octroyer un véritable bain de jouvence en 2002: repeint et reforgé, il est désormais prêt à accueillir les prestations des musiciens locaux.

La Maison Diocésaine d’Accueil

Construit par Louis Cordonnier en 1924, ce grand séminaire de philosophie a été commandé par le diocèse de Lille.

Construit par Louis Cordonnier en 1924, ce grand séminaire de philosophie a été commandé par le diocèse de Lille. Devenu Maison Diocésaine, il abrite désormais toutes sortes de manifestations. la chapelle, les orgues de l’édifice et le jardin intérieur, surprendraient de par leur beauté, plus d’un visiteur.

Rue Victorine Deroïde

La Maison de Retraite

Elle a été créée en 1894. Détruite lors de la première Guerre Mondiale, ses bâtiments actuels furent reconstruits en 1923 sous la houlette de l’architecte L’Hermite.

Rue Ferdinand Capelle

Les monuments aux morts

La ville compte cinq monuments aux morts.

Les bornes d’arrêt de l’envahisseur

A la fin de la première Guerre Mondiale, des bornes sont placées à la limite de l’avancée des troupes allemandes. Imaginées par le sculpteur Moreau Vauthier, elles ont trois formes différentes: surmontées d’un casque français, belge ou britannique.

Route d’Hazebrouck et rue d’Aire

L’orphelinat Saint-Victor

A l’initiative de Victorine Deroïde, la maison Saint-Victor est construite à la fin du 18ème siècle, entourée d’un superbe parc, avec pelouse et massifs arborés. Confié à la congrégation des Soeurs de l’Enfant Jésus, l’établissement accueille depuis la première Guerre Mondiale, des enfants de 3 à 18 ans.

Rue Ferdinand Capelle

La résidence-services
Les Récollectines

Auparavant le Couvent Saint-François d’Assises

Ce bâtiment accueillait jusqu’en 2012, la congrégation des Petites Sœurs de Saint-François d’Assises (infirmières).

Rue Victorine Deroïde

Château Arnould

Bâtiment communal, il abrite des services municipaux mais également le musée des Amis du Vieux Merville.

Rue du Général de Gaulle

Ancien moulin Hennion

La cheminée était celle d’un moulin à eau, actionné grâce à la Lys, lors de la Révolution. Puis, le moulin est devenu une minoterie produisant de la farine. Il était prévu de faire fonctionner l’équipement grâce à des machines à vapeur, d’où la cheminée. La minoterie a arrêté de fonctionner dans les années 60.

Rue Régnier Leclerc

Les ouvrages de Merville

Caudescure côté coeur
Chapelle et monuments religieux
Chés cornets et chés ballots
Collection aérodromes Merville-Calonne
Eglise Saint-Pierre
La lys à Merville et environs
Les Mervillois pendant la tourmente révolutionnaire
Mémoire en Images Merville
Merville et son collège spiritain
Merville pendant la guerre 1914-1918
Merville pendant la seconde guerre mondiale 1939-1945
Merville pendant l’entre deux guerres
Souvenirs de Merville
Souvenirs de Merville 1
Souvenirs de Merville 2
Souvenirs de Merville 3
Les années terribles 1914-1918 Suivi de Père Joseph Petitprez

Les géants de Merville

Le Caou

Le géant à tête de chat, mesure 5 mètres et pèse 105kg.
Il est né en 1955 et fut reconstruit à la fin des années 1990. « Ch’Caou », le chat en patois local, symbolise la ville de Merville, en souvenir de la période de troubles religieux en Flandre, vers 1566. A cette époque, les « Gueux » auraient profané le tabernacle de l’église, en y enfermant un chat.
Il a été baptisé en 2000, accompagné de Belle-Roze d’Ardres, sa marraine, et de Henri, le douanier de Godewaersvelde, son parrain.
Le géant participe aux fêtes de la commune, comme la cavalcade du lundi de Pâques, mais aussi à l’extérieur.
Les habitants sont alors surnommés « les Caous ».

Saint-Antoine

Dans la religion chrétienne, Saint-Antoine est un ermite tenté par le diable. Le géant Saint-Antoine symbolise ce mythe qui est l’un des plus anciens.

Le char de la tentation de Saint-Antoine
 » Saint-Antoine, Saint-Antoine, sors de ta cabane »…
Lors de la cavalcade, deux suppôts de Satan proposent de l’argent à l’ermite qui tient bon et se voit sévèrement roué de coups par les diables qui le jettent dans sa cabane. Heureusement, un ange veille…